Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, III.djvu/186

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LXXVII

À RODOLPHE SALIS


Cabaretier miraculeux,
Ainsi qu’eût dit le bon Pétrus
Aux temps déjà si fabuleux
Du romantisme et de ses us ;

Cabaretier miraculeux
Et bonisseur digne d’Ursus,
Puis ennemi méticuleux
De la sottise et de ses us ;

Salis qu’on prénomme Rodolphe,
Créateur, comme Prométhée !
Flot de liquides, tel un golfe !

Ô Maître, nul ne t’est athée.
Sauf quelque muffle, lymphe et dartre
En ton domaine de Montmartre.