Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, III.djvu/354

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XVI

DÉTESTANT TOUT CE QUI SENT…


Si jamais quelques noms s’embrouillent sur ma lyre
Ce ne sera jamais que Grivel et Grévil.


Détestant tout ce qui sent la littérature,
Je chasse de ce livre uniquement privé
Tout ce qui touche à l’horrible littérature.

Pourtant un mot, un simple mot, et puis c’est tout,
Sur un faquin qui s’est permis des facéties
À mon endroit. — Un simple mot et puis c’est tout.

J’étais à l’hôpital, lequel ? Vraiment le sais-je,
Étant si coutumier et du fait et du lieu !
J’étais à l’hôpital. Dire lequel ? Qu’en sais-je ?

Or pendant ce temps-là de miens cuisants ennuis,
De douleurs non pareilles et de quantes souffrances,
Et pendant ce temps-là de miens cuisants ennuis,