rééditer cette œuvre unique, Les Amours Jaunes[1], parue en 1873, aujourd’hui introuvable ou presque[2], où Villon et Piron se complairaient à voir un rival souvent heureux, — et les plus illustres d’entre les vrais poètes contemporains un maître à leur taille, au moins !
Et tenez, nous ne voulons pas encore aborder le Breton et le marin sans quelques dernières expositions de vers détachés, qui existent par eux-mêmes, de la partie des Amours jaunes qui nous occupe.
À propos d’un ami mort « de chic, de boire ou de phtisie » :
Lui qui sifflait si haut son petit air de tête.
À propos du même, probablement :
Comme il était bien Lui, ce Jeune plein de sève !
Âpre à la vie Ô gué ! '… et si doux en son rêve.
Comme il portait sa tête ou la couchait gaiement !
Enfin ce sonnet endiablé, d’un rhythme si beau :
Aumône au malandrin en chasse !
Mauvais œil à l’œil assassin !
Fer contre fer au spadassin !
— Mon âme n’est pas en état de grâce ! —