deux scènes que nous citons tout exprès pour bien faire correspondre notre titre avec notre sujet.
On a eu tort, car il fallait comprendre que le Théâtre, chose de convention relative, doit faire au poète moderne les concessions qu’il n’a pu se dispenser d’octroyer aux ancêtres.
Nous nous expliquons.
Ce n’est ni de Shakespeare, avec ses poteaux indicateurs, ni du théâtre español et de ses jornadas qui comportent parfois des années et des années que nous parlons.
Non, c’est du Père Corneille si scrupuleux, du non moins correct que tendre Racine, et de ce Molière non moins correct si point si tendre, qu’il retourne. L’unité de lieu, parfois rompue dans ce dernier, ne le cède dans tous les trois qu’à l’unité de temps également violée. Or qu’a voulu faire Villiers dans les deux scènes que nous venons de vous offrir, sinon profiter, dans la première, de tout ce que les Planches permettaient aux trois Classiques français, quand leur drame se heurtait à des situations trop à l’étroit parmi les gênantes vingt-quatre heures dont la recommandation est attribuée à feu Aristote, — dans la seconde, de la même tolérance dont ils n’ont pas osé user, c’est vrai, quant à ce qui concernait un état de choses plus rapide en quelque sorte que la parole, tolérance