L’homme qui, depuis la rupture, ne cherche que « l’image de l’absente » et qui s’écrie :
Le parfum d’un fantôme est le seul que je sente,
y met bien du sien et la femme aussi, après, naturellement, les insultes et les reproches du premier
tour de conversation, comme :
Il serait trop plaisant
Que j’en fusse jalouse et tremblante à présent !
L’aimerais-je aujourd’hui ? Non.
Ah ! comme follement aussi je la méprise !
et les « monsieur » et les « madame » de rigueur, mais c’est bien fini. On devine, entre les lignes du dialogue magnifiquement passionné que les deux ex-amants se sont consolés chacun de son côté, mais combien ils se souviennent de s’être aimés ! La morale de ce poème, au fond, ce serait le ménage à quatre des Affinités électives de Gœthe, qui n’était pas un dieu du paganisme pour rien. En place, Dierx a trouvé ce superbe final :