viens le moins. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne vois dans ce lointain, rien, absolument rien, non seulement de saillant, mais d’existant : éclipse totale de souvenirs, du moins quelque peu dignes d’être rapportés dans cette plutôt minutieuse revue d’une vie beaucoup en nuances…
Et je veux reprendre ce récit à l’époque, qui simultana, de ma première communion à mon entrée au lycée.
On nous conduisait à la messe dans une église en bois sise dans le milieu de la rue de Clichy, et qui était provisoire en attendant l’érection, en face de la Chaussée d’Antin, de « l’élégante » Trinité qu’on sait. Quant au catéchisme, c’était rue de Douai, — près du square Vintimille alors fermé au public et orné d’une statue en marbre blanc de Napoléon Ier à laquelle il arriva une nuit une malodorante aventure. — qu’on nous menait l’entendre dans une chapelle disparue depuis, ou, du moins, je le crois.