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confessions

Mon sincère
Compliment…
Excellent,
Excellent !



Je devais, quelques années après ces premières impressions littéraires, connaître et Banville et Gabaner en personne, et bien d’autres aussi de qui il sera question en leur temps comme de Cabaner et de Banville : ce ne sont pas (hélas ! et Dieu merci !) les souvenirs de toutes sortes qui me manquent. On me reproche même comme une pose et une affectation d’en publier de droite et de gauche, par trop, tandis que ce n’est, la plupart du temps, de-ci de-là, que débarras douloureux ou, comme ceci par exemple, que pénibles confessions.

… De mes essais littéraires, je ne dirai rien, sinon qu’ils furent détestables. J’ai d’ailleurs oublié, sauf quelques vers et quelques plans, ces élucubrations parallèles à… de mauvaises habitudes. Il me souvient, entre autres choses, que je pourrais qualifier en quelque sorte de masturbantes, car elles étaient bien le fruit (quel fruit !) de mon seul « intellect » privé de tout commerce avec quoi que ce soit, bon sans, goût, tact, il me souvient donc, de l’ébauche d’un drame sur Charles le Fou (lisez Charles VI) dont le premier acte (celui du bal masqué où le roi brûle à moitié et commence à devenir maniaque) s’ornait d’une ronde orgiaque qui débutait ainsi :