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ÉPILOGUE
En manière d’adieux à la poésie « personnelle ».
Ainsi donc, adieu, cher moi-même,
Que d’honnêtes gens m’ont blâmé,
Les pauvres ! d’avoir trop aimé,
Trop flatté (dame, quand on aime !).
Adieu, cher moi, chagrin et joie
Dont j’ai, paraît-il, tant parlé
Qu’on n’en veut plus, que c’est réglé !
Désormais faut que je me noie
Au sein — comment dit-on cela ? —
De l’Art Impersonnel, et, digne,
Que j’assume un sang-froid insigne
Pour te chanter, ô Walhalla,