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III

. . . . . . . . . . . .

Compagne savoureuse et bonne,
À qui j’ai confié le soin
Définitif de ma personne
Toi, mon dernier, mon seul témoin.


Lorsque je t’écrivais des vers
Que des sots dits spirituels
Trouvaient un peu bien sensuels
Et d’autres simplement pervers,

J’eus soin de mettre en tête d’eux
Ces cris si vrais de mon amour,
Quelques mots graves pour qu’un jour
Se tût le mensonge hideux.

Oui, certes, le sang et la chair
Furent mes complices joyeux
Dans le délice radieux
D’avoir trouvé le maître cher,