rêvasseries pâmées, des paresseuses religiosités, du mysticisme à fleur de peau et rien qu’à fleur de peau, bagage pestilentiel et conducteurs pourris, avant-coureurs et fourriers du Vice impur en personne ! Ineptie et sacrilège !
Quant à la crise religieuse, à la « conversion » de Bouvard et de Pécuchet, ce passage d’un livre à grandes prétentions ironiques est décidément plus faible que tout au monde. Je parlais tout à l’heure de l’immonde Pigault-Lebrun qui eut du moins, avec quelque grammaire, quelqu’esprit, quoique bien méprisable. — Il faut ici, pour exprimer l’extrême platitude de cette caricature, descendre jusqu’à l’évocation de Paul de Kock, tant cela porte malheur de toucher à la religion avec des mains encore fiévreuses et sales de toute la besogne littéraire, artistique et philosophique du siècle ! Je l’ai déjà dit, il y a, dans cet épisode, des pages gaies, de bonne satire lourde et profonde, mais qu’un méchant rire voltairianise, pour ainsi parler, acidulé, et salpêtre, et rend déplaisante au possible. Puis, M. Jeufroy rendrait des points à M. Bournisien comme faible polémiste. Entendons-nous, — par la force des choses, et l’ascendant d’une grande chose instinctivement subi par l’esprit généreux et large, au fond, de Gustave Flaubert, plutôt que par une volonté