Page:Verlaine - Œuvres posthumes, Messein, II.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

UN TOUR A LONDRES

Je suis gourmand et j’avouerai que ma principale surprise, en lunchant pour la première fois depuis vingt et depuis dix ans à Londres, fut d’y trouver certains grands restaurants, jadis et naguère tout à fait britanniques, presque (car tout est relatif) francisés. Pain quasiment émis de la rue Vivienne, et rien de cette pâte excellente pour les tartines du breakfast et du five-o’clock mais assez médiocre en maintes autres occurrences. Pommes-paille, même un peu exagérées, — le café, presque classique, dorénavant.

J’aime la lumière, myope que je suis le soir après avoir été presbyte tout le jour, et, à la place de l’affreux luminaire qui eût pu faire croire vers 1872, à une grève des gaziers, j’assistai à l’illumination électrique dans les grands quar-