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qui veut des merveilles…

Et deux ou trois louis t’ouvris de sombres portes
Et t’offrir du papier, couleur des feuilles mortes.
Et quant aux appareils, je déclare immortels
Leurs inventeurs, car ils sont merveilleux, et tels —
Je ne t’en ferai pas plus longtemps un mystère —
Qu’ils n’en ont pas, qu’ils n’en ont pas dans l’Angleterre !

(L’Anglais file vers les lieux désignés. Gavroche va ouvrir quelques portières. — Le décor change.)

Scène V

au théâtre-français. — la première d'hernani
tous les spectateurs, moins un

Bravo ! bravo ! bravo ! bravo ! bravo ! bravo !

un vieux refroidi (qui voudrait bien tirer sa clef de sa poche, mais n’ose, de crainte qu’on ne la lui fasse avaler.)

De mon temps on faisait des fables. — Ce nouveau
Public n’a pas le sens délicat. — Monsieur Luce
De Lancival, le seul poète que je lusse
Et que lussent les gens doctes d’alors, était
Un fier esprit que son époque reflétait.
Belle époque ! L’abbé Delille, un romantique
Pourtant déjà, tenait la grande lyre antique