Page:Verlaine - Correspondance, t2, 1923.djvu/353

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ADDITIONS NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS Pa^o 7, note 1 : « .. Verlaine qui avait brillamment collaboré aux deux précédents volumes Le Parnasse Contemporain, de 1866, contenait huit poèmes inédits de Verlaine, dont un sonnet intitulé : Vers dorés, qui n’a pas été recueilli dans les Œuvres Complètes. Voici cette curieuse pièce : L’Art ne veut point do pleurs et ne transige pas, Voilà ma poétique en deux mots : elle est faite De beaucoup de mépris pour l’homme et de combats Contre l’amour criard et contre l’ennui bête. Je sais qu’il faut souffrir pour monter à ce faite Et que la côte est rude à regarder d’en bas. Je le sais, et je sais aussi que maint poète A trop étroits les reins ou les poumons trop gras. Aussi ceux-là sont grands, en dépit de l’envie, Qui, dans l’âpre bataille ayant vaincu la vie Et s’étaot affranchis du joug des passions. Tandis que le rêveur végète comme un arbre Et que s’agitent, — tas plaintif, — les nations. Se recueillent daiis un égoïsn^c do ir arbre. Page 56, 1. 14 : « Je suis à l’hospice Broussais... » Verlaine y était entré au commencement de novembre. Il y demeura