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Chloris

Et Sylvandre. Et quel besoin de fendre
Ainsi l’air de vos bras en façon de moulin ?
Ils débusquent. Tournons vite le terre-plein
Et vidons, s’il vous plaît, ailleurs cette querelle.

(Ils sortent.)

Scène VIII

Sylvandre, Rosalinde
Sylvandre

Et voilà mon histoire en deux mots.

Rosalinde

Elle est telle
Que j’y lis à l’envers l’histoire de Myrtil.
Par un pressentiment inquiet et subtil
Vous redoutez l’amour qui venait et sa lèvre
Aux baisers inconnus encore, et lui qu’enfièvre
Le souvenir d’un vieil amour désenlacé,
Stupide autant qu’ingrat, il a peur du passé,
Et tous deux avez tort, allez Sylvandre.