Page:Verlaine - Jadis et Naguère, 1891.djvu/73

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Si je comprends ce cri jaloux !

Rosalinde

Ah, taisez-vous !

Sylvandre

Un trompeur ! une folle !

Rosalinde

Es-tu donc pas jaloux
De Myrtil, toi, hein, dis ?

Sylvandre, comme frappé subitement
d’une idée douloureuse.

Tiens ! la fâcheuse idée
Mais c’est qu’oui ! me voici l’âme tout obsédée…

Rosalinde, presque joyeuse.

Ah, vous êtes jaloux aussi, je savais bien !

Sylvandre, à part.

Feignons encor.