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IMAGES D’UN SOU




À Léon Dierx


De toutes les douleurs douces
Je compose mes magies !
Paul, les paupières rougies,
Erre seul aux Pamplemousses.
La Folle-par-amour chante
Une ariette touchante.
C’est la mère qui s’alarme
De sa fille fiancée.
C’est l’épouse délaissée
Qui prend un sévère charme
À s’exagérer l’attente
Et demeure palpitante.
C’est l’amitié qu’on néglige
Et qui se croit méconnue.
C’est toute angoisse ingénue,
C’est tout bonheur qui s’afflige :
L’enfant qui s’éveille et pleure,