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Page:Verlaine - Jadis et Naguère, Vanier, 1884.djvu/72

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Sylvandre

Ô si joyeuse avec toute cette douceur !


Rosalinde, à Myrtil.

Que diriez-vous, Myrtil, si je faisais comme elle ?


Myrtil

Dieux ! elle a pardonné, clémente autant que belle.

(à Rosalinde.)

Ô laissez-moi baiser vos mains pieusement !


Rosalinde

Voilà qui finit bien et c’est un cher moment
Que celui-ci. Sans plus parler de ces tristesses,
Soyons heureux.

(à Chloris et à Sylvandre.)

Soyons heureux.Sachez enlacer vos jeunesses.
Doux amis, et joyeux que vous êtes, cueillez
La fleur rouge de vos baisers ensoleillés.