Page:Verlaine - La Bonne Chanson, 1891.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
7
LA BONNE CHANSON


Sa voix, étant de la musique fine,
Accompagnait délicieusement
L’esprit sans fiel de son babil charmant
Où la gaîté d’un cœur bon se devine.

Aussi soudain fus-je, après le semblant
D’une révolte aussitôt étouffée,
Au plein pouvoir de la petite Fée
Que depuis lors je supplie en tremblant.