Page:Verlaine - Les Poètes maudits, 1888.djvu/71

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LES POÈTES MAUDITS 53 Son siècle épouvanté de n*ayoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange ! Euxjcommeun vil sursaut d’hydre oyant jadis TAnge Donner un sens trop pur aux mots de la tribu, Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief! Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief Dont la tombe de Poe éblouissante s*ome, Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur. Que ce granit du moins montre à jamais sa borne Aux noirs vols du Blasphème èpars dans le futur. ne devons-nous point terminer par lui ? Ne concrète-t-il point Tabstraction forcée de notre titre ? N’est-ce-point, en termes sybillins plutôt encore que lapidaires, le seul mot à dire en ce sujet terrible, au ris- que d’être nous aussi maudit^ ô gloire! avec Ceux-ci ? Et de fait nous nous y tiendrons, à cette dernière citation qui est la bonne en l’espèce non moins qu’intrinsèquement. Il nous reste, nous le savons, à complé- ter l’étude entreprise sur Mallarmé et son œuvre ! Quel plaisir ce va nous être, si bref qu’il nous faille faire ce devoir ! . f^