Page:Verlaine - Sagesse, 1913.djvu/18

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Page 29.

Dans : « Béni qui vous dépouille » ce dernier verbe en remplace un autre lequel ? Peut-être « exile »


Pages 37, 39, 40.

Hésitations et changements nombreux. Dans la pièce XVIII, il a mis d’abord : « la Chanson pure », puis « la Chanson Pure », enfin s’est décidé pour <r la Chanson pure ». Le point d’exclamation a été biffé, rétabli, supprimé définitivement. Après « voix des bonnes pensées » il y avait une virgule : remplacée par un point d’exclamation. Le dernier vers fut primitivement : « Belles petites mains qui fermerez mes yeux ». Verlaine a remplacé « mes » par « nos ». (C’est important : il aime toujours sa femme, ne désespère pas, malgré tout, de la réconciliation, de l’union refaite, et parlant de la mort, de l’enfant qui sera là, songe que le père doit ne point penser à lui seul.) Puis il a barré les deux mots (pourquoi ? quel découragement subit, quelle mauvaise humeur, tout à coup ? ) enfin donné gain de cause à la « bonne pensée » et rétabli « nos yeux ». Dans la pièce XX (primitivement XIX). « Nous ne sommes plus ceux que vous avez cherchés » devient : « Nous ne sommes plus ceux que vous auriez cherchés. »