qui dirige les élections, ce sera une autre influence, plus pernicieuse encore peut-être, celle du clergé par exemple.
Il est bien entendu que tout acte de pression administrative, de corruption, de fraude ou de violence doit être réprouvé et sévèrement puni. Mais en interdisant même la recommandation gouvernementale, est-ce que les libéraux du Corps législatif n’ont pas dépassé le but ?
La recommandation gouvernementale est un droit ; en beaucoup de circonstances elle peut être un devoir. Loin de gêner les adversaires, elle a cet avantage au contraire d’établir d’une façon nette et précise le caractère de la lutte.
Est-ce que ce n’est pas la candidature officielle qui a servi à rendre manifeste la défaite du gouvernement personnel ?
Si ceux qui réclament la liberté électorale, au lieu de poursuivre le moyen d’assurer leur élection et celle de leurs amis, poursuivaient vraiment le moyen d’assurer l’indépendance et l’influence légitime des électeurs, ils devraient avant tout se préoccuper d’établir des relations étroites et directes entre les mandants et les mandataires.
Mais, au contraire, ils veulent par l’établissement du scrutin de liste rompre tout lien entre les