phosphates complexes, plus rarement d’oxalates ; il se maintient aussi sous cette même forme un peu modifiée dans les minéraux vadoses d’origine biochimique.
L’Océan, principalement ses régions vitales, ses concentrations littorales et ses concentrations du fond, est le mécanisme formant les agglomérations composées de calcium de la planète, qui n’existent pas dans les parties juvéniles de son écorce, riches en silicium, et dans les régions phréatiques profondes.
Il se dégage annuellement au moins 6 × 1014 grammes de calcium sous forme de carbonates dans l’Océan. Il y a 1018 à 1019 grammes de calcium à l’état de migration incessante dans le cycle vital de la matière vivante, constituant une partie déjà notable du calcium total de l’écorce terrestre (à peu près 7 × 1024 grammes) et une partie très considérable du calcium de la biosphère. Le calcium est concentré non seulement par les organismes du benthos doués d’une vitesse de transmission de vie considérable, mollusques, crinoïdes, étoiles de mer, algues, coraux, hydroïdes et autres ; il est aussi retenu par les protistes de la boue marine et surtout du plancton, y compris le nanoplancton, et par les bactéries douées de l’énergie géochimique cinétique de la matière vivante maxima.
En dégageant les composés de calcium formant des montagnes entières, des massifs d’un volume de quelques millions de kilomètres cubes, l’énergie solaire règle l’activité vitale des organismes et détermine la chimie de l’écorce terrestre, dans une mesure égale à la décomposition de l’acide carbonique et de l’eau, et par la formation par cette voie de composés organiques et d’oxygène libre.
Le calcium se dégage principalement sous forme de carbonates, mais aussi sous forme de phosphates. Les fleuves l’emportent dans l’Océan de la Terre ferme, où