ment de métaux n’aurait pas lieu s’il n’y avait pas de débris de vie, c’est-à-dire si la vase marine n’était pas dans sa partie organique intégrante, un produit de la matière vivante.
De tels processus sont aujourd’hui observés sur une grande échelle dans la mer Noire (genèse du fer sulfureux) et, à des échelles moindres dans d’autres cas, très nombreux. Il est possible par ailleurs, d’établir leur puissant développement à d’autres périodes géologiques. Des quantités immenses de cuivre ont été ainsi dégagées dans la biosphère, provenant des solutions riches en matières organiques et en organismes d’une composition chimique spécifique dans diverses localités de l’Eurasie aux périodes Permienne et Triasique.
149. — Il suit de là que la même distribution de la vie a existé dans l’hydrosphère à travers toutes les périodes géologiques et que la manifestation de la vie dans la chimie planétaire au cours de ces temps a toujours été la même. Les mêmes pellicules vitales, du plancton et du fond, ainsi que les mêmes concentrations vitales[1] ont existé à travers toutes les périodes géologiques, faisant partie du même appareil biochimique qui a fonctionné incessamment durant des centaines de millions d’années.
Les continuels déplacements de la terre ferme et de la mer ont déterminé la translation à la surface de la planète des mêmes régions chimiquement actives, formées par la matière vivante, les pellicules et les concentrations vitales de l’hydrosphère. Ces concentrations et pellicules se sont transplantées par cette voie d’un endroit dans un autre ainsi que des taches sur la face terrestre.
- ↑ En tout cas les concentrations littorales.