Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 1.djvu/20

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tion à travers les steppes de la Sibérie, les déserts de l’Asie centrale, les forêts de l’Afrique ou les pampas de l’Amérique. Sans quitter l’ancien continent ni même l’Europe, que d’intéressantes contrées à visiter en dehors du Royaume-Uni, l’Allemagne, la Russie, la Suisse, l’Autriche, la France, l’Italie, l’Espagne, la Hollande, la Grèce ! Que de souvenirs à noter sur l’album du touriste et quelle nouveauté d’impressions pour ces jeunes Antilians, dont la plupart n’étaient encore que des enfants lorsqu’ils avaient traversé l’Atlantique en venant d’Amérique en Europe. Même réduit aux États voisins de l’Angleterre, ce voyage devait exciter dans une large mesure leur impatience et leur curiosité.

Enfin, comme le télégramme n’arriva ni ce jour-là ni les jours suivants, c’est que celui du directeur aurait une lettre pour réponse, une lettre partie de la Barbade à l’adresse de M. Julian Ardagh, Antilian School, 314, Oxford street, London, Royaume-Uni, Great Britain.

Et, un mot explicatif à propos du mot Antilian, qui figurait au-dessus de la porte de l’institution. Nul doute qu’il n’eût été fabriqué tout exprès. En effet, dans la no-