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Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 1.djvu/33

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C’était la Barbade, du même groupe des îles du Vent, l’une des plus importantes du domaine colonial que le Royaume-Uni possède en ces parages.

Là, en effet, résidait Mrs Kethlen Seymour. C’était bien le moins, et par un très naturel sentiment de gratitude, que ses obligés dussent lui rendre hommage.

On imaginera sans peine que, si cette généreuse Anglaise tenait à recevoir les neuf lauréats d’Antilian School, ceux-ci, de leur côté, éprouvaient le plus vif désir de connaître l’opulente indigène de la Barbade et de lui exprimer leur reconnaissance.

Ils ne le regretteraient pas, d’ailleurs, et un post-scriptum de la lettre, qui fut communiquée par M. Julian Ardagh, montra jusqu’où Mrs Kethlen Seymour poussait la générosité.

En effet, en dehors des dépenses qu’occasionnerait ce voyage, — dépenses qu’elle prenait entièrement à sa charge, — une somme de sept cents livres[1] serait remise à chacun d’eux au départ de la Barbade.

Quant à la durée dudit voyage, le temps des vacances y suffirait-il ?… Oui, à la condi-

  1. 17.500 francs.