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Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/147

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revint à bord dès qu’elle les eut déposés sur le quai.

Deux équipages étaient là, ainsi que l’avait dit M. Well, cocher sur le siège, valet de pied aux portières.

M. Patterson et ses compagnons montèrent aussitôt dans les voitures, qui partirent au trot des attelages, et, après avoir traversé les rues marchandes voisines du port, elles atteignirent le faubourg de Fontabelle.

C’est ce quartier élégant qu’habitent les riches négociants de Bridgetown. Les superbes habitations, les opulentes villas, s’y élèvent au milieu des arbres, et, de toutes ces résidences, la plus somptueuse était, sans contredit, celle de Mrs Kethlen Seymour.

Il avait été convenu que, pendant le séjour à la Barbade, personne ne reviendrait à bord : on ne reverrait Harry Markel que le jour du départ.

D’une certaine façon, cela ne pouvait que convenir à celui-ci. Les passagers, une fois installés à Nording-House, l’Alert ne recevrait aucun visiteur, et le faux capitaine Paxton courrait moins de risques d’être reconnu.