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Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/149

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En tout cas, Harry Markel se tiendrait plus sévèrement que jamais sur ses gardes. Il refuserait toute invitation qui lui serait adressée pour Nording-House. Pas un seul de ses hommes ne descendrait à terre. Cette fois, ni Morden ni aucun autre n’aurait l’occasion d’aller se griser dans les tavernes de Bridgetown.

Magnifique propriété, ce domaine de Nording-House, et d’une importance considérable. Le château s’élève au milieu d’un parc ombragé des plus beaux arbres de la zone tropicale. Autour s’étendent les plantations de cannes à sucre, les champs de cotonniers, avec un horizon de forêts dans le nord-est. Étangs, rios, y sont alimentés d’eaux toujours fraîches, bien que le défrichement de l’île ait amené la diminution des pluies. Quelques rivières l’arrosent, et nombreux sont les puits ou la couche liquide se rencontre à petite profondeur.

Ce fut dans le vaste hall du château que l’intendant fit entrer M. Patterson et les jeunes garçons, tandis que des domestiques noirs prenaient leurs bagages et les montaient aux chambres destinées à chacun d’eux. Puis, M. Well les introduisit dans