Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Dont nous garderons excellent souvenir, ajouta Clodion.

— Qui sait si vous n’aurez pas l’occasion de vous rencontrer plus tard ?… observa M. Perkins. Peut-être quelques-uns de vous, mes jeunes amis, rentreront-ils aux Antilles ?… Lorsque Hubert sera dans une maison de commerce d’Antigoa, nous le marierons…

— Le plus tôt possible, observa Mrs Perkins.

— Hubert marié !… s’écria Tony Renault. Ah ! je voudrais voir cela !…

— Eh ! pourquoi ne serais-tu pas mon témoin ?… répondit Hubert en riant.

— Ne plaisantons pas, jeunes gens, opina dogmatiquement M. Patterson. Base de toute société, le mariage est la plus respectable des institutions de ce monde. »

Il n’y avait pas à discuter sur ce sujet. Mais Mrs Perkins fut naturellement conduit à parler de Mrs Patterson. Elle demanda des nouvelles de cette dame. Le mentor répondit avec une parfaite convenance. Il lui tardait d’avoir une lettre d’elle, et peut-être en recevrait-il une à la Barbade, avant de s’embarquer pour la traversée de retour. Et