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Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/56

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III

LA DOMINIQUE.

Lorsque le trois-mâts fut hors de la baie de la Pointe-à-Pitre, une petite brise d’est se leva, favorable à la direction qu’il devait suivre pour rallier la Dominique, une centaine de milles plus au sud. Couvert de toile, l’Alert glissa comme une mouette à la surface de cette mer étincelante. Avec un vent bien établi, il aurait pu franchir cette distance en vingt-quatre heures. Mais le baromètre montait lentement, — ce qui faisait présager des calmes et une traversée plus longue du double.

C’était un bon navire, l’Alert, et, il convient de le répéter, commandé par un capi-