Roulotte, se dirigèrent vers l’endroit où Gladiator et Vermout avaient été parqués la veille.
Tous deux étaient là ; mais les trois chevaux du fermier avaient disparu.
Comme ils ne pouvaient être loin, Jean allait donner ordre aux conducteurs de se mettre à leur recherche : ces deux hommes ne se trouvaient plus au campement.
« Où sont-ils donc ? dit-il.
— Sans doute, répondit M. Cascabel, ils courent après leurs chevaux.
— Ohé !… Ohé !… » cria Clou, d’une voix aiguë, qui devait s’entendre à grande distance.
Il ne reçut aucune réponse.
Nouveaux cris lancés à pleins poumons par M. Cascabel et par Jean qui revinrent sur leurs pas.
Les conducteurs ne reparurent point davantage.
« Est-ce que nous ne nous serions point trompés sur leur mine ? s’écria M. Cascabel.
— Pourquoi ces hommes nous auraient-ils quittés ? demanda Jean.
— Parce qu’ils ont dû faire quelque mauvais coup !
— Et lequel ?
— Lequel ?… Attends !… Nous allons le savoir !.. »
Et, suivi de Jean et de Clou, il revint en courant vers la Belle-Roulotte.
Franchir le marche pied, pousser la porte, traverser les compartiments, se précipiter vers la chambre du fond où avait été placé le précieux coffre-fort, ce fut l’affaire d’un instant, et M. Cascabel reparut, s’écriant :
« Volé !
— Le coffre-fort ! dit Cornélia ?
— Oui, volé par ces canailles ! »