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deux ans de vacances.

pour lequel Moko promettait des merveilles. Aussi, Service et lui ne cessaient-ils de conférer mystérieusement à ce sujet, tandis que Dole et Costar, alléchés par avance, cherchaient à surprendre le secret de leurs délibérations. L’office, d’ailleurs, était assez bien garni pour fournir les éléments d’un repas solennel.

Le grand jour arriva. Au-dessus de la porte du hall, à l’extérieur, Baxter et Wilcox avaient artistement disposé la série des flammes, guidons et pavillons du Sloughi, ce qui donnait un air de fête à French-den.

Dès le matin, un coup de canon réveilla bruyamment les joyeux échos d’Auckland-hill. C’était une des deux pièces, braquée à travers l’embrasure du hall, que Doniphan venait de faire retentir en l’honneur du Christmas.

Aussitôt les petits vinrent offrir aux grands leurs souhaits de nouvel an, qui leur furent paternellement rendus. Il y eut même à l’adresse du chef de l’île Chairman un compliment que récita Costar et dont il ne se tira pas trop mal.

Chacun avait revêtu ses plus beaux habits pour la circonstance. Le temps était magnifique, il y eut, avant et après déjeuner, promenade le long du lac, jeux divers sur Sport-terrace, auxquels tous voulurent prendre part. On avait emporté à bord du yacht tous les engins spéciaux si en usage en Angleterre : c’étaient des boules, des balles, des masses, des raquettes, – pour le « golf », qui consiste à envoyer des balles en caoutchouc dans différents trous creusés à longue distance, – pour le « foot-ball », dont le ballon de cuir se lance avec le pied, – pour les « bowls », billes de bois qui se jettent à la main et dont il faut adroitement corriger la déviation due à leur forme ovale, – et enfin pour les « fives », qui rappellent le jeu de la balle au mur.

La journée fut bien remplie. Les petits, surtout, s’en donnèrent à pleine joie. Tout se passa bien. Il n’y eut ni discussions, ni querelles. Il est vrai, Briant s’était plus particulièrement chargé d’amuser Dole, Costar, Iverson et Jenkins – sans avoir pu obtenir que