vous a fait connaître la composition de son explosif ?…
— Oui, monsieur Hart, — ne vous déplaise, — et bientôt nous en posséderons des quantités considérables, qui seront emmagasinées en lieu sûr.
— Et n’y a-t-il pas un danger… danger de tous les instants, à entasser de telles masses de cette substance ?… Qu’un accident se produise, et l’explosion détruirait l’îlot de… »
Encore une fois, le nom de Back-Cup fut sur le point de m’échapper. Connaître à la fois l’identité de Ker Karraje et le gisement de la caverne, peut-être trouverait-on Simon Hart mieux informé qu’il ne convenait.
Heureusement, l’ingénieur Serkö n’a point remarqué ma réticence, et il me répond en disant :
« Nous n’avons rien à craindre. L’explosif de Thomas Roch ne peut s’enflammer qu’au moyen d’un déflagrateur spécial. Ni le choc ni le feu ne le feraient exploser.
— Et Thomas Roch vous a également vendu le secret de ce déflagrateur ?…
— Pas encore, monsieur Hart, répond l’ingénieur Serkö, mais le marché ne tardera pas