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face au drapeau.

— Je n’ai plus de patrie, Simon Hart ! s’écrie-t-il. L’inventeur rebuté n’a plus de patrie !… Là où il a trouvé asile, là est son pays !… On veut s’emparer de mon bien… je vais me défendre… et malheur… malheur à ceux qui osent m’attaquer !… »

Puis, se précipitant vers la porte du laboratoire, l’ouvrant avec violence :

« Sortez… sortez !… » répète-t-il d’une voix si puissante qu’on doit l’entendre de la berge de Bee-Hive.

Je n’ai pas une seconde à perdre et je m’enfuis.