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Page:Verne - Kéraban-le-Têtu, Hetzel, 1883, tome 2.djvu/320

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KÉRABAN-LE-TÊTU.

« Nous aurons mieux, ma sœur, dit Yanar pour consoler l’inconsolable veuve, mieux que…

— Que ce glaçon de Hollande !… répondit la noble Saraboul, et ce ne sera pas difficile ! »

Et ils repartirent tous deux pour le Kurdistan, mais il est probable qu’une généreuse indemnité de déplacement, offerte par le riche ami de Van Mitten, contribua à leur rendre moins pénible leur retour en ce pays lointain.

Mais enfin, le seigneur Kéraban ne pouvait avoir toujours une corde tendue de Constantinople à Scutari pour passer le Bosphore. Renonça-t-il donc à le jamais traverser ?

Non ! Pendant quelque temps, il tint bon et ne bougea pas. Mais, un jour, il alla tout simplement offrir au gouvernement de lui racheter ce droit sur les caïques. L’offre fut acceptée. Cela lui coûta gros sans doute, mais il devint plus populaire encore, et les étrangers ne manquent jamais de rendre maintenant visite à Kéraban-le-Têtu, comme à l’une des plus étonnantes curiosités de la capitale de l’Empire Ottoman.

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE.