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où il arrive ce qui arrive à tout robinson

Il le laissa à mi-mât… (Page 130.)

Le steamer se rapprochait toujours de la côte, bien qu’il n’eut pas mis le cap directement sur l’île. Vers cinq heures, la ligne d’horizon s’élevait déjà plus haut que sa coque, ses trois mâts de goélette étaient visibles. Godfrey put même reconnaître les couleurs qui battaient à sa corne.

C’étaient les couleurs américaines.

« Mais, se dit-il, si j’aperçois ce pavillon, il n’est pas possible que, du bord, on n’aperçoive pas le mien ! Le vent le déploie de manière qu’il puisse être facilement vu avec une lunette ! Si je faisais des signaux en l’élevant et l’abaissant à plusieurs reprises, afin de mieux indiquer que de terre on