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TRAHISON.

« Un voyageur ! » s’écria le Napolitain. (Page 162.)


plement un sentier battu par les fauves, qui suivent presque toujours, pour se rendre à leurs abreuvoirs, la voie la plus directe.

Il était midi passé, et, sous un soleil brûlant, Cyprien, Annibal Pantalacci et Lî marchèrent d’un bon pas jusqu’au soir ; puis, lorsqu’ils furent campés dans une gorge profonde, sous l’abri d’un grand rocher, autour d’un bon feu de bois sec, ils se dirent qu’après tout la perte du wagon n’était pas irréparable.

Pendant deux jours encore, ils avancèrent ainsi, sans se douter qu’ils étaient sur les traces de celui qu’ils cherchaient. En effet, le soir du second jour, un peu avant le coucher du soleil, comme ils se dirigeaient au petit pas vers