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LA GROTTE MERVEILLEUSE.

C’était Matakit. (Page 194.)


lui avait suffi, en passant près d’un énorme banc de cristal, de l’avoir frotté avec la bague qu’il portait au doigt pour s’être assuré qu’il résistait à la rayure. C’était donc bien du diamant, du rubis, du saphir que renfermait cette immense crypte, et en masses si prodigieuses, que leur valeur, au prix que les hommes mettent à ces substances minérales, devait échapper à tout calcul !

Seuls, les nombres astronomiques auraient pu en donner une approximation, difficilement appréciable, d’ailleurs. En effet, il y avait là, enfouis sous la terre, ignorés et improductifs, pour des trillions et des quatrillions de milliards de valeur !