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Page:Verne - L’Invasion de la mer.djvu/138

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IX

le second canal.


Le second canal, reliant le Rharsa et le Melrir au chott Djerid, avait une longueur environ trois fois moindre que celle du premier. D’autre part, tandis que le relief du sol entre Gabès et le Rharsa présentait des cotes depuis quarante-six jusqu’à quinze mètres, il ne dépassait pas dix mètres entre les deux derniers chotts, au seuil d’Asloudje.

Il importe de noter aussi que, outre le Rharsa et le Melrir, il existait des dépressions longues de quelques kilomètres, dont la principale était le chott d’El Asloudje, et qui avaient été utilisées pour la percée du canal.

Le creusement du second canal avait donc demandé moins de temps que celui du premier, et présenté moins de difficultés également. Aussi ne fut-il entrepris que plus tard. Les travaux définitifs pouvant être repris, avec la province de Constantine comme base d’opération et de ravitaillement, il avait été convenu, avant le départ de Gabès, que M. de Schaller trouverait sur le Melrir, à la fin du deuxième canal, sous la conduite d’un agent très compétent des Ponts et Chaussées, un chantier occupé par des hommes qui, après le trajet en chemin de fer jusqu’à Biskra et en caravane le long de la Farfaria, se mettraient en communication avec lui sitôt installés en cet endroit.

Les travaux une fois reconnus, M. de Schaller n’aurait plus qu’à suivre les contours du chott pour revenir à son point de départ, et son inspection serait terminée.