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LA JANGADA
yeux, puis il le retourna de manière à en examiner le recto et le verso, qui étaient couverts d’une assez grosse écriture.
« Un document, en effet, dit-il. Il n’y a pas à en douter. C’est bien un document !
— Oui, répondit Benito, et ce document, c’est celui qui atteste l’innocence de mon père !
— Je n’en sais rien, répondit le juge Jarriquez, et je crains que ce ne soit peut-être difficile à savoir !
— Pourquoi ?… s’écria Benito, qui devint pâle comme un mort.
— Parce que ce document est écrit dans un langage cryptologique, répondit le juge Jarriquez, et que ce langage…
— Eh bien ?
— Nous n’en avons pas la clef ! »