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journal du passager j.-r. kazallon.

semble que les gens de l’équipage courent avec une certaine précipitation. Quelle est donc la cause de cette agitation extraordinaire ? Sans doute, un brassiage de vergues, nécessité par quelque virement de bord… Mais non ! Ce ne peut être cela, car le bâtiment continue de donner de la bande sur tribord, et, par conséquent, il n’a pas changé ses amures.

« Oui, me dit-il, le feu est à bord. » (Page 22.)

Je songe un instant à monter sur le pont, mais le bruit cesse bientôt. J’entends alors le capitaine Huntly rentrer dans sa cabine, placée à l’avant de la dunette, et je me blottis de nouveau dans mon cadre. C’est sans doute une manœuvre qui a motivé ces allées et venues. Toutefois, les mouvements du navire n’ont pas augmenté. Donc, il ne survente pas.