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« Ne pouvoir m’échapper ! » (Page 95.)


je pouvais craindre de rester prisonnier jusqu’à la fin de la campagne.

Il n’en fut rien, cependant. Un mois et demi après, le 15 août, le commandant de la citadelle me rendait la liberté, et on me reconduisait à Belzingen, sans même avoir eu la politesse de me dire quels faits avaient motivé mon arrestation.

Si je fus heureux de revoir Mme Keller, ma sœur, M. et Mlle de Lauranay, qui n’avaient pu quitter Belzingen, je n’insiste pas.