Page:Verne - Le Pays des fourrures.djvu/395

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
385
au large !

Il en fut quitte pour un bain… (Page 382.)

Jasper Hobson secoua la tête d’un air de doute. Pour lui, il n’y avait plus qu’un moyen de salut, le radeau ; mais fallait-il s’y embarquer dès maintenant, y établir une voilure quelconque au moyen de draps et de couvertures, et chercher à gagner la côte la plus prochaine ?

Jasper Hobson consulta le sergent, le charpentier Mac Nap, en qui il avait grande confiance, le forgeron Raë, les chasseurs Sabine et Marbre. Tous, après avoir pesé le pour et le contre, furent d’accord sur ce point qu’il ne fallait abandonner l’île que lorsqu’on y serait forcé. En effet, ce ne pouvait être qu’une dernière et suprême ressource, ce radeau, que les lames balayeraient incessamment, qui n’aurait même pas la vitesse imprimée à