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LE CHUBASCO.
Les embarcations bondissaient. (Page 196.)


— un air brûlant, il est vrai, à croire qu’il s’échappait de la gueule d’un four. Par malheur, les falcas marchant avec la brise, celle-ci se faisait sentir à peine, et même pas du tout dans ses intermittences qui se prolongeaient d’une inquiétante façon.

La Gallinetta, la Maripare et la Moriche, cependant, parvinrent à rallier vers trois heures une grande île indiquée sur la carte sous le nom d’Amanameni, — île boisée, couverte d’épais taillis, berges