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Page:Verne - Le Village aérien, Hetzel, 1918.djvu/149

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C’est ce que reconnut Max Huber qui, le premier, s’était précipité à l’intérieur.

Des ustensiles, il en restait quelques-uns, une marmite en assez bon état, un coquemar, une tasse, trois ou quatre bouteilles brisées, une couverture de laine rongée, des lambeaux d’étoffe, une hache rouillée, un étui à lunettes à demi pourri sur lequel ne se laissait plus lire un nom de fabricant.

Dans un coin gisait une boite en cuivre dont le couvercle, bien ajusté, avait dû préserver son contenu, si tant est qu’elle contint quelque chose.

Max Huber la ramassa, essaya de l’ouvrir, n’y parvint pas. L’oxydation faisait adhérer les deux parties de la boîte. Il fallut passer un couteau dans la fente du couvercle qui céda.

La boite renfermait un carnet en bon état de conservation, et, sur le plat de ce carnet, étaient imprimés ces deux mots que Max Huber lut à haute voix :

Docteur Johausen.