Page:Verne - Le Village aérien, Hetzel, 1918.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

X

ngora !


Le lendemain, le ciel rasséréné — on pourrait dire épousseté par le puissant plumeau des orages — arrondissait sa voûte d’un bleu cru au-dessus de la cime des arbres. Au lever du soleil, les fines gouttelettes des feuilles et des herbes se volatilisèrent. Le sol, très rapidement asséché, se prêtait au cheminement en forêt. Mais il n’était pas question de reprendre à pied la route du sud-ouest. Si le rio Johausen ne s’écartait pas de cette direction, Khamis ne doutait plus d’atteindre en une vingtaine de jours le bassin de l’Oubanghi.

Le violent trouble atmosphérique, ses milliers d’éclairs, ses roulements prolongés, ses