Page:Verne - Le Village aérien, Hetzel, 1918.djvu/251

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Ainsi que la veille, de cinq à six lieues, toujours à l’estime, furent franchies pendant cette journée. Depuis le rio Johausen, le parcours pouvait être d’une soixantaine de kilomètres.

Ce soir-là, à l’instant où s’éteignit la torche, Khamis, John Cort et Max Huber s’arrêtèrent. Il faisait nuit, sans doute, car une obscurité profonde enveloppait ce massif. Très fatigués de ces longues étapes, après avoir achevé le morceau d’antilope, après s’être désaltérés d’eau fraîche, tous trois s’étendirent au pied d’un arbre et s’endormirent…

Et — en rêve assurément — est-ce que Max Huber ne crut pas entendre le son d’un instrument qui jouait au-dessus de sa tête la valse si connue du Freyschutz de Weber !…