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LES ABANDONNÉS


L’ancre tomba dans la rade de Matavaï. (Page 179.)

Mais il fallait manger. Par bonheur, un des matelots découvrit un banc d’huîtres. Ce fut un véritable régal.

Le lendemain, Bligh trouva dans la chaloupe un verre grossissant, un briquet et du soufre. Il fut donc à même de se procurer du feu pour faire cuire le gibier ou le poisson.

Bligh eut alors la pensée de diviser son équipage en trois escouades : l’une devait tout mettre en ordre dans l’embarcation ; les deux autres, aller à la recherche des vivres. Mais plusieurs hommes se plaignirent avec amertume, déclarant qu’ils aimaient mieux se passer de dîner que de s’aventurer dans le pays.