Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/129

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Les chevaux marchaient d’un bon pas. (Page 125.)


Aussitôt Robert, prenant les mains de Thalcave, dit d’une voix douce :

« Es mio padre !

Suo padre[1] ! » répondit le Patagon, dont le regard s’éclaira.

Il prit l’enfant dans ses bras, l’enleva de son cheval, et le considéra avec la plus curieuse sympathie. Son visage intelligent était empreint d’une paisible émotion.

Mais Paganel n’avait pas terminé son interrogatoire. Ce prisonnier, où était-il ? Que faisait-il ? Quand Thalcave en avait-il entendu parler ? Toutes ces questions se pressaient à la fois dans son esprit.

  1. Son père.