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Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/497

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du capitaine grant.

Les voyageuses portées de bras en bras. (Page 490.)


Situation pleine d’angoisses que celle de ces naufragés, sur cet étroit radeau, envahis par l’ombre ! Les uns s’endormirent dans un assoupissement anxieux et propice aux mauvais rêves, les autres ne purent trouver une heure de sommeil. Au lever du jour, tous étaient brisés par les fatigues de la nuit.

Avec la mer montante, le vent reprit du large. Il était six heures du matin. Le temps pressait. John fit ses dispositions pour l’appareillage. Il ordonna de lever l’ancre. Mais les pattes de l’ancre, sous les secousses du câble, s’étaient profondément incrustées dans le sable. Sans guindeau, et même avec les palans que Wilson installa, il fut impossible de l’arracher.