Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Les vergues du Duncan frôlaient les branches des hêtres. (Page 63.)


être bon et généreux, Mary Grant un élève reconnaissant envers de pareils maîtres, Robert devait évidemment devenir un jour un gentleman accompli.

Le Duncan termina rapidement son chargement de charbon, puis, quittant ces tristes parages, il gagna vers l’ouest le courant de la côte du Brésil, et, le 7 septembre, après avoir franchi l’équateur sous une belle brise du nord, il entra dans l’hémisphère austral.

La traversée se faisait donc sans peine. Chacun avait bon espoir. Dans cette expédition à la recherche du capitaine Grant, la somme des probabilités semblait s’accroître chaque jour. L’un des plus confiants du bord, c’était le capitaine. Mais sa confiance venait surtout du désir qui le tenait